Biographie



Samy Elhaj / Bio

📁 (Fr.): Je m'appelle SAMY ELHAJ - سامي الحاج.
Mon nom ternaire est : SAMY BEN BRAHIM ELHAJ; De l'Arabe Originel : سامي بن ابراهيم الحاج

1/6 - Artiste Cinéaste

Je suis un Artiste Cinéaste Tunisien. Je fais des films pour participer à l'œuvre commune pour le progrès par le Beau, le Bien et le Savoir. J'écris, produis, réalise et distribue des films avec ma société TERRITOR ® fondée en 1993 en Tunisie et s'occupant principalement de Production et de Distribution Cinématographiques, Audiovisuelles, Multimédias, Mass Media & Crossmedia. Si j'aime user du qualificatif "Artiste Cinéaste" c'est pour toujours ramener le Faire Cinématographique vers sa composante créative et artistique et toujours rappeler que le Cinéma est un Art avant d'être une Industrie. Un Cinéaste est un Auteur au sens le plus complet du terme. Un Cinéaste revendique et réalise le contrôle total de son œuvre, des premières écritures jusqu'à la Copie Zéro de son film destiné à la distribution et l'exploitation toutes plateformes confondues. Un cinéaste est un citoyen et un artiste engagé dans les combats de son époque, il participe à la fondation d'un monde et d'un Homme nouveaux qui élèvent l'Âme et l'Esprit vers les Lumières du Savoir et la Jouissance du Bien et du Beau. Un Cinéaste traverse des espaces de difficulté comme des champs d'énergies bienfaisantes pour faire parvenir sa voix, dépositaire des aspirations de ses contemporains, et pour diffuser la vision de l'individu singulier qui se veut alternative à l'imposition d'une pensée unique injectée coercitivement à tous. Un Cinéaste croit en la diversité et cherche à en extraire des Constantes Universelles pouvant réunir le plus grand nombre autour d'un film. Un Cinéaste est un sismographe de son époque, un Artisan et un Artiste qui parvient à sentir la direction future que prendront les choses de la vie et de la société des Hommes et à en livrer un récit et une lecture les plus prémonitoires que possible.

2/6 - Carthage & Tunis

Je suis né le Vendredi, 1er Octobre 1971 à Tunis et ai grandi entre Carthage et (l')Aouina avec des correspondances, des relations épistolaires et des voyages en Europe qui m'ont beaucoup aidé à mieux connaître mes voisins et à avoir une juste considération de leur culture et de leurs pratiques sociales, politiques et commerciales. Vers l'âge de 4 ans, j'assiste à l'École Maternelle Carthage Salambo (1) à une projection en 8mm du film "Bambi" de Walt Disney sur un mur interne et me dis que si l'on pouvait faire ça sur notre petit mur, on pourrait construire un mur énorme, immense, et projeter le film dessus pour que tous les enfants du Monde regardent en même temps "Bambi" en provoquant ce que plus tard je m'étais résous à considérer le très précieux Phénomène d'Identification, mécanisme indispensable au bâti de nos jeunes personnalités. Cet intérêt pour les mécanismes de l'identification comme ciment premier du groupe restera une donnée prégnante dans mes réflexions : A qui étions-nous le plus appelés à ressembler ? à nos pères génétiques ou à Bourguiba ? ou bien était-ce à un idéal fruit de notre intellect, un homme nouveau, un Tunisien débarrassé de tous complexes et appelé à œuvrer dans le monde pour hisser le Drapeau Tunisien ?. Comment être un citoyen parfaitement soumis aux lois de la République tout en étant un libre penseur débarrassé du joug "ordonnonçateur" des administrations et déployant ses ailes pour évoluer vers l'affirmation de Soi comme source unique productrice d'opinion ?; L'équation était ardue et je me le reconnaissais volontiers, surtout parce que le choix entre l'Administratif et l'Humain supposait -toutes combinatoires et architectures "solutionneuses" confondues- de bien grands sacrifices.

3/6 - L'Homme & la Nation

C'est ainsi que je grandis, portant en bandoulière mon cœur et ma raison, mes questions et mes contradictions qui font ma force n'en déplaise aux bien assis qui pensent avoir trouvé la clef de l'éternité en l'objet du contrôle des archives, traces filtrées d'une masse dressée pour obéir et programmée pour nourrir les registres à délations dans les tiroirs promis aux explorations des Criminels Biographes. La notion de Citoyenneté - ou, mieux, sa teneur problématique et la contradiction fondamentale qu'elle porte en son sein tel un mal-né-peu-attendu - a toujours été centrale dans ma vie et dans ma pensée. Très naturellement, son pendant politique s'est très tôt imposé à moi comme une urgence de réflexion et d'action. Qu'est-ce qu'un Grand Homme ? Qu'est-ce qu'une Grande Nation ? Est-il possible de réaliser cette propension naturelle qu'il y a en chacun de nous à faire advenir l'équité et la justice pour le bonheur et la prospérité pour tous sans sacrifier la particularité et l'unicité de l'individu ? Est-il possible d'y parvenir par l'Art et par le Cinéma ?; et puis surtout, quelle est donc la fonction de l'œuvre d'art ? Est-elle le porte-voix des aspirations et des revendications du groupe ? ou bien est-elle une expérience de l'individu singulier qui, par l'exemplarité de son parcours ou sa folle liberté, rencontre le rêve de la multitude ?. Autant de questions peut-être condamnées à rester comme telles, posées devant l'infini des réponses possibles débouchant sur le champ des probables des récits. Je n'ai jamais arrêté de m'interroger "POURQUOI ?" avant et pendant la création d'un film ou d'une œuvre d'Art en général.

4/6 - PSD Carthage

Toujours classé Premier de toutes mes classes jusqu'en 1984, je recevais systématiquement les premiers prix de la municipalité et des institutions éducatives que j'avais fréquentées. Ces années-là, et jusqu'à l'âge de 13 ans, j'avais ce que tous considéraient comme une place privilégiée : Jeune Député PSD (Parti Socialiste Destourien), membre des Jeunesses Destouriennes Bourguibiennes & Président de la Cellule Lycéenne de Liaison "Carthage-Kasbah" chargée de la Coordination avec le Bureau Politique du Parti / Lycée Carthage Hannibal / PSD (2). Mon existence s'articulait autour d'une seule donnée phare : Nous devions tous travailler selon les directives du Président Bourguiba pour hisser la Nation Tunisienne vers la Puissante Autorité Souveraine ( السّؤدد ) mais, cette année-là, je n'avais pas tardé à sentir et observer l'effondrement progressif du Parti, de ses cellules et de ses institutions et m'en étais éloigné poursuivant mes questionnements d'adolescent cherchant à conceptualiser le Réel pour mieux l'appréhender notamment à travers ce que j'appelais mon Concept-Théorie : LE TERRITORISME™ - الإقليمويّة (4) qui devait, dans mon jeune esprit curieux et épris de Savoir, m'amener à trouver l'expression la plus juste de tout ce qui faisait la particularité de notre République en partant des Données Objectives de son Territoire et des Vues Subjectives sur ses Territoires. Cette position m'avait très tôt permis de me familiariser avec ce qu'est l'essence du travail de groupe, de sa planification et ses finances à son volet exécutif et médiatique. Cette expérience m'avait aussi permis de sonder les profondeurs de la spécificité de l'Action Socialiste Destourienne et d'imprégner ma formation politique de la Pensée Bourguibienne, du Bourguibisme et de sa fameuse Politique des Étapes. Pourtant, je n'avais jamais été un fervent partisan de la Présidence à Vie et de l'absence du moindre projet d'inscription du relais démocratique au Pouvoir dans mon pays. Cette espèce de divinisation de la personne du Président commençait à m'enquiquiner puisqu'elle allait jusqu'à substituer sa figure symbolique et icônique omniprésente à celles de nos propres pères qui devaient, par ailleurs, penser d'une seule manière c'est à dire de façon à relayer le discours du chef sous le contrôle des délateurs de Cellules Destouriennes dévoyées d'un Parti de plus en plus unique s'étant arrangé pour écarter toute forme d'opposition pour passer de fournisseur-émetteur d'une idéologie de la construction à monolithe inamovible qui se contemple tandis que le peuple étouffe.

1984, année Orwellienne dirions-nous, fût l'année des Émeutes du Pain en Tunisie qui révèlent l'existence d'inégalités patentes entre les diverses régions du pays et mettent à nu l'effondrement de la Politique de Décentralisation pourtant bien entamée depuis 1956. Ces observations m'amènent très logiquement à identifier un dysfonctionnement dans le système que je croyais, jusque-là, idéal et inébranlable, moi qui pensait, ET FRANCHEMENT LE PENSE TOUJOURS, et géocentrisme aidant, que mon pays, la Tunisie, était et est toujours le centre du Monde et que notre Président, celui que l'on appelait le Zaïm, le Combattant Suprême, Libérateur de la Tunisie et de la Femme, Maître HABIB BOURGUIBA, Avocat de métier, était le plus grand homme du 20ème siècle. Impossible d'oublier les avancées immenses-et déjà révolutionnaires- qu'il fît faire, avec son équipe, à la Tunisie par la Vaccination obligatoire, la Scolarisation obligatoire, le Code du Statut Personnel et le Planning Familial. Mais le temps de l'affirmation de Soi par la critique du système et de l'environnement sociopolitique était venu et je remis tout en question, le Parti, sa Politique et ce logotype hideux et si mal dessiné et qui ne m'avais jamais vraiment plu moi qui ne comprenait pas pourquoi le Maître Artiste HATIM ELMEKKI signait le Dinar Tunisien et les timbres postaux Tunisiens et pas l'emblème du PSD !.

5/6 - Non Aligné

Mon enfance et mon adolescence ont été bercées par la lecture assidue des ouvrages scientifiques et littéraires de ma bibliothèque et de la bibliothèque de mon père Brahim Elhaj. La position de la République Tunisienne comme chef de file des PAYS NON ALIGNÉS a été centrale dans mon accès au Monde politique tel qu'il se profilait au XXème siècle de l'Après Deuxième Guerre Mondiale durant laquelle mon grand-père Mohamed Salah Elhaj (Nom de Code : HAMMA / DEZDENA) s'était illustré par ses qualités de SEIGNEUR DE LA PAIX dans le combat engagé pour libérer la vieille Europe du péril Nazi et Fasciste. Pour moi, les PAYS NON ALIGNÉS sont le summum de la civilisation faisant de nos positions celles des Hommes de Paix qui se maintiennent étrangers aux conflits qui consumaient l'hémisphère-Nord de notre planète Terre tiraillée entre Bloc-Est et Bloc-Ouest (3).

Je haissais l'obéissance aveugle et aimais -et aime toujours- l'entreprise honnête et l'esprit critique s'il est porteur de projet et prometteur de progrès. J'étais convaincu que rien ne différenciait les jeunes du monde d'où qu'ils viennent et de quelque obédience qu'ils se revendiquent, et pensais que seule l'inégalité des chances pouvait ralentir leur épanouissement. Cette inégalité, à mes yeux, pouvait aisément être dépassée par l'Éducation et la Justice.

Sentant et observant l'effondrement progressif du Parti, de ses cellules et de ses institutions, 1984 fût donc aussi pour moi l'année où j'avais fondé mon propre parti, Le PTT pour Le Parti Territorial Tunisien convaincu que le Territoire de la République Tunisienne porte une unicité travaillée par la Civilisation Capsienne et la République de Carthage ainsi que toutes les vagues migratoires humaines et les influences idéologiques consécutives. C'est là aussi que j'avais développé mon concept Le TERRITORISME™ (4) voulu comme base idéologique et politique à la particularité de notre Territoire et à celle de tous les Territoires.

En 1987, l'effondrement apparent du PSD et l'apparition du RCD (Le Parti de Zine El-Abidine Ben Ali, deuxième Président Tunisien) ne m'avait jamais convaincu. J'avais été parmi ceux qui ont porté le mot d'ordre secret "C'EST UN PUTSCHISTE QUI N'A MÊME PAS LE BAC. IL NE PEUT PAS SUCCÉDER À BOURGUIBA !" et avais pris, depuis, mes distances avec la chose politique en général -en n'en gardant que son nutriment intellectuel qu'elle pouvait apporter à ma pensée- contrairement à d'autres qui, de notre Lycée Carthage Hannibal (Loc.: Colline de Carthage Byrsa) et d'ailleurs, s'étaient empressés de courir vers le Palais Présidentiel à Carthage pour entrer dans la So Called "Ère du Changement" articulée autour de l'étrange passage du 7 Novembre 1987.

6/6 - Du RCD à GAFSA

Je n'ai jamais aimé le RCD, son mauvais théâtre et ses basses tactiques. Le RCD me l'avait très bien rendu. J'ai payé très cher mes opinions. Néanmoins, je n'ai jamais été dans un déni direct de la personne du président Ben Ali au moins parce que des réflexes très ancrés en moi me menaient naturellement à défendre la personne du Président de la République, qui qu'il soit, de quelque partie qu'il vienne et à quelque parti qu'il appartienne. C'est le système que Ben Ali avait créé qui était en cause pour moi qui, très tôt, avais compris qu'il n'y aurait pas -encore une fois- de processus de relais au pouvoir et que le travail de fondation de la République Tunisienne était pris en otage. En 2006, je parviens enfin à tourner ce que beaucoup considèrent comme objet d'art prémonitoire, mon film "FOOSKA - فوسكه" (Premio CEM-Mondialità, FESCAAAL, Milan, Italie, 2008). J'ai toujours défendu ce titre plus percutant et plus proche de l'esprit de jeunes à éduquer, un titre que j'ai préféré à "Le Lycée de Carthage". Je l'ai tourné dans les locaux de mon ancien Lycée Carthage Hannibal et j'y avais mis toutes les composantes de ma pensée et y ai cherché à hisser un bâti symbolique interrogeant toutes les composantes de la société Tunisienne et l'état du terrain sous l'ancien régime. "FOOSKA - فوسكه" est l'histoire d'une antisèche (Fausse Copie en Tunisien Français) découverte lors d'un examen d'éducation religieuse au lycée et qui mène vers une enquête autour de 4 suspects révélant au passage les dysfonctionnements de l'ancien régime. Je n'ai jamais, de ma vie, usé de triche aux examens et voulais faire un film sur ça pour attirer l'attention des jeunes sur ses méfaits. Les résultats du film prouvent que ça ait marché.

Deux ans plus tard, en 2008, le premier soulèvement du bassin minier à Gafsa a lieu préparant la chute de Ben Ali, du RCD et de tout le système Novembriste suite à la Révolution Tunisienne de 2011 que notre actuel Président, M. KAIS SAIED, Professeur de Droit Constitutionnel de métier, qualifie de révolution unique dans l'Histoire de l'Humanité puisque conduite à travers les institutions, par les outils des institutions pour réparer les dysfonctionnements de ces mêmes institutions et ce par l'inversion des polarités décisionnelles entre la base populaire et les sommets administratifs via la gouvernance par Pyramide Inversée. Une Révolution par les Urnes. Mon film de long-métrage "SCENARIO - سيناريو" (FB +), actuellement en montage, porte la somme de mes questions et de mes recherches résorbées dans une œuvre cinématographique donnant la part belle à la subjectivité et la poésie. J'aime qualifier ce film de Révolutionnaire car il constitue pour moi, outre sa fonction de témoignage, un acte de dépassement ultime de la peur dont la progressive déconfiture, dans mon cas, s'est faite par paliers successifs car je reste convaincu que rien ne vient par les déflagrations et les éclatements et que rien de valable ne se construit sans une parfaite connaissance du passé, un passé qu'il nous faut digérer pour nous réinventer et avancer. Je considère que la foi relève définitivement de l'Intime et de la sphère du Privé. Il y a néanmoins en moi une très forte pulsion spirituelle, un élan irrépressible vers la Chose Métaphysique dont je sens et vois les traces et la vérité partout autour de moi. Bien que les Monothéismes Orientaux ne répondent guère à mes questions, j'y trouve un apport linguistique et "Codique" intéressant qui nourrit parfois ma recherche et mes intuitions que j'essaie le plus souvent de mener vers le Bien-Dire et le Beau-Dire -comme le Bien-et-le-Beau-Montrer et donner à entendre-, qui restent pour moi les expressions ultimes du Génie Humain. J'appelle Donné-à-Comprendre (Morphonosémantiquement™ (3) : "Donné-à-Comme-Prendre", un double déjeu d'une proposition en quelque sorte), un champ limité permis à l'entendement et la cognition Humaines dont les frontières ne se repoussent qu'après d'infinies précautions pour pénétrer un peu plus loin le secret vers le secret des secrets, etc. Je dois reconnaître, par ailleurs, que le DEUX reste une préoccupation centrale chez moi et que la prise en considération du double principe de l'existence est seul capable de m'aider à me hisser vers le Divin. Pour cette raison la Représentation Diathéique (donc Diathéiste) Carthaginoise en deux divinités en les personnes mythologiques de BAAL HAMMON (Masculin) et TANIT (féminine), un couple de Dieux régnant sur Carthage, me satisfait particulièrement. Je les évoque dans le scénario (le texte pas le film cette fois-ci) de mon prochain film "AZRAEL".

Notes :

(1) : Remarquez ici que j'use de l'orthographe Salambo et non pas l'orthographe "Salammbô" de la bien risible Secte des Flaubertiens qui défend la fausse et horrible thèse colonialiste, "holocaustienne", propagandiste et belliqueuse du sacrifice d'enfants au Tophet qui, en vérité, ne contient des dépouilles d'enfants que parce qu'il était un cimetière d'enfants mort-nés ou morts petits, suite à accidents ou maladies. Les Carthaginois l'appellent encore aujourd'hui "Le Cimetière des Anges" ( جبّانة الملائكه ). Cette fausse thèse a été la base de tout le travail idéologique mensonger de Rome et perdure jusqu'aujourd'hui sous la forme des objets culturels qui nous parviennent de l'aile-droite de Hollywood tels que ce "Silence des Agneaux" où le personnage du tueur en série porte le nom de "Hannibal Lecter", un criminel savant en quelque sorte.

(2) : Mon Identification-Qualification Partitaire Politique en Arabe et que je cite de mémoire :

نائب شابّ في الحزب الإشتراكيّ الدّستوريّ و عضو في صفوف الشّبيبة الدّستوريّة البورقيبيّة و رئيس خليّة الرّبط المعهديّة المكلّفة بالتّنسيق مع الدّيوان السّياسي للحزب بمعهد قرطاج حنّبعل إلى حدّ سنة 1984

(3) : Outre les PAYS NON ALIGNÉS, force d'alliance dont nous nous revendiquons toujours, il existe ce curieux terme de TIERS-MONDE qui apparaît vers la fin des Fifties et était, à sa naissance, supposé dire ce monde qui n'est ni Américano-Capitaliste ni Socialiste-Soviétique formé de pays souvent ex-colonisés par les empires coloniaux Européens. Au départ, le qualificatif ne nous semblait pas à rejeter, il disait cette position tierce face à la bipolarité menaçante à laquelle le monde était soumis et nous offrait à priori l'avantage du sage. Mais l'expression Tiers-Monde -ainsi que son corollaire, Tiers-Mondisme- a vite fait de tourner au cauchemar pour nous puisqu'elle est devenue le synonyme de la pauvreté, de la dictature, de l'ignorance et du retard scientifique et technologique. Un translation sémantique aisément imputable aux nostalgiques de ces mêmes ex-empires coloniaux qui cherchent par le rabaissement symboliques de nos Nations à nous affaiblir, nous-mêmes et les générations futures à venir de nos Nations.

Samy Elhaj / Cursus

📁 Je suis détenteur d'un Baccalauréat en Mathématiques & Sciences du Lycée Carthage Hannibal, diplômé d'ISG-Tunis, de l'École des Beaux Arts de Tunis (Itaaut - Isbat) (ITAAUT-ISBAT), de l'école de cinéma Française La fémis (ex-Idhec) et détenteur d'un Mastère 1 & 2 en Sciences Culturelles (Majeur de Promotion puis Mention "Très Bien"), Option Cinématographie du Conservatoire de Tunis (ISAD).

Je porte fièrement un quart de siècle d'expérience -en Tunisie et dans le Bassin Méditerranéen- dans les divers métiers de la production cinématographique. Je suis connu pour mes films dont "ACCROUPI - مقعمز", "DEKORAKOR", "SUR QUEL PIED DANSER ?", "FOOSKA - فوسكه" et ma "Pentalogie Documentaire" formée par les cinq films "VLADIMIR - فلاديمير", "MONUMENT - معلم", "SCENARIO - سيناريو" actuellement en montage, ainsi que de "DOCUMENTAIRE - وثائقي" & de "THÉÂTRE FILMÉ - مسرح مصوّر" bien avancés en tournage. Je prépare mon long-métrage de fiction "Azrael - عزرائيل" soutenu par le Ministère de la Culture Tunisien et développé avec EUROMED. J'ai été sélectionné et/ou primé dans divers festivals de cinéma internationaux à KELIBIA, CARTHAGE, MILAN, MARRAKECH et SAN SEBASTIAN.

J'ai renforcé mon expérience sur le terrain en collaborant avec bon nombre de grandes entreprises du secteur dans la région notamment en ayant été SCRIPT DOCTOR chez ARTE et WHY NOT PRODUCTIONS à Paris, et CINETELEFILMS à Tunis, et en ayant été CREATIVE COPYWRITER dans les pays Arabes notamment chez FORTUNE PROMOSEVEN et JAMES WALTER THOMPSON.

J'ai été enseignant de Cinéma dans les Universités Publiques (Histoire & Esthétique du Cinéma + Techniques du Scénario, de la Réalisation & de la Production) avec un Contrat "Expert en Nouvelles Technologies" (5000 Dinars Tunisiens Nets PAR AN !) avec des retards de paiement de mes salaires ayant empiré pour passer de 6 mois de retard jusqu'à 18 mois de retard et ce entre l'ISAD entre 2009 et 2011 et à l'ISAMM entre 2013 et 2015. J'avais dénoncé ces retards et ai payé ma contestation au prix cher puisque mon contrat n'a plus été renouvelé depuis. Depuis 2004, j'interviens parfois à l'EDAC pour aiguiller les jeunes techniciens de cinéma dans la réalisation de leurs projets. Je n'ai JAMAIS intervenu ni jamais enseigné à l'ESAC. J'ai été Invited Lecturer en 2018 à la prestigieuse Università Cattolica Del Sacro Cuore à Milan.

J'ai reçu le Prix du Meilleur Scénario au Festival International du Film Non Professionnel (FIFNOP_FIFAK-Kelibia) en 1995 pour mon scénario "88"; La même année et dans le même festival, mon film "ACCROUPI" a été sélectionné et projeté. J'ai reçu le prix CEM-Mondialità au Festival du Cinéma Africain, d'Asie et d'Amérique Latine (FESCAAAL-Milan) en 2008 pour mon film "FOOSKA - فوسكه" (à ce jour, 4000 projections de par le Monde). Mon film "FOOSKA - فوسكه" a été sélectionné à la Compétition Officielle des Courts-Métrages aux JCC-2008 et était unanimement attendu pour le Tanit d'Or du Court-Métrage avant d'être ILLÉGALEMENT rétrogradé Hors Compétition. Mon film "MONUMENT" a été sélectionné pour le Panorama du Cinéma Tunisien aux JCC-2016. J'ai reçu le Prix Spécial du Jury aux Djerba Doc Days (DDD) en 2017 pour mon film "MONUMENT". J'ai développé mon film "SCENARIO" (actuellement en Montage) au sein d'EUROMED. J'ai développé mon film "AZAREL" (Scénario prêt) au sein des programmes MFD et MFCB d'EUROMED.

Je vis maintenant entre Carthage & Tunis les intérêts de TERRITOR ®, ma société de Production & de Distribution de Films & de Contenus Médias que j'avais fondée en Juin 1993 et l'avais dotée de son fameux slogan UTILITY VALUES™ qui, outre rappeler combien le médium-film a été, est et sera toujours central dans la Révolution Technologique que nous vivons, renvoie, via le sens Anglo-Saxon du terme "Utility" vers les 3 composantes principales de l'exercice entrepreneurial et managérial dans le travail de production à savoir L'UTILITÉ du Produit Filmique, les CHARGES qu'il occasionne & la SATISFACTION qui en résulte pour le producteur comme pour le Spectateur-Consommateur destinataire final du film. Un film est utile au moins parce qu'il donne à imaginer c.à.d. à penser donc progresser par le Savoir et la PRODUCTION.

Pour moi, la PRODUCTION a toujours été l'épicentre du faire Humain Individuel et National. C'est ainsi que j'avais développé, lors de mes études à l'ISG-Tunis, Ma Nouvelle fonction de Production (N.F.P.) qui s'écrit : P = F (K, M, L, T). Elle fait de la PRODUCTION (P) une fonction du CAPITAL (K), des MEDIAS (M), du TRAVAIL (L) et du TERRITOIRE (T).

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